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Le Lac INLE – 21 nov 2015

05 Déc

21 11 15
Descente du bus de nuit à 4h du mat, à Nyaungshwe. On est un peu sonné avec toutes les secousses et virages de la nuit. Bruu, c’est frisquet à matin. On saute dans un pickup, le driveur s’est bâché le dos, mais rien pour nous. En 2 temps rapides et 3 virages serrés ( çà fait crier les filles, qui nous accompagnent) on est à la guest house Little Inn Nawng Kham. Il réveille l’hôtelier qui nous jette sur la mezzanine. Il finit sa nuit bruyamment à côté de nous.(plus de chambre de dispo , nous devrons attendre le petit matin …)
Dans la journée assez française. (beaucoup de lecteurs du routard) on échange les infos sur le comment , le combien çà coûte, la virée sur lac pour le lendemain.

22 11 15
5h30, départ pour Le Lac Inlé, avec Delphine et Lisa, en pirogue en teck, de 15m. Il fait nuit noire.
Le Sunrise est lent, doux, beau, et réchauffant. Nos yeux ont cherché l’horizon. Nous sommes bien sur le fameux lac entourés de montagnes et puis, on suppose, on distingue, oui, c’est eux, ils sont là accroupis sur leurs barques. Les fischermans semblent concentrés à scruter l’eau, alors on file vers le sud du lac.
On descend de la barque pour rencontrer une ethnie de modestes gens accueillants et souriants qui s’empressent d’étaler leurs petites fabrications sur une planche et 2 cageots.
Ici, on vend pour les touristes et entre eux, se négocie le fagot de bois , la charrette et la paire de bœux.
Retour au centre du lac, et découverte du village aux maisons de bois sur pilotis. Ce sont des maisons simples et individuelles avec des bardages en pandanus et toits en tôles ondulées. La zone pilotis est pour le stationnement des barques et le bric à brac qui suit. Au dessus, la zone habitation est fermées avec de simples volets de bois. Les liaisons se font avec un enchevêtrement de passerelles. C’est un vrai travail de pêcheur-charpentier commencé, il y a 150 ans et toujours entretenu. Bravo et respect pour ces hommes.
Il y a une vie sur le lac Inlé. On verra l’école,l’artisanat de nombreux métiers.
La fabrique de tissus à partir de fibres de lotus.
La fabrique de bijoux en argent.
La fabrique de cigares, en autres parfums, l’Anis.
La fabrique des ombrelles.
La fabrique de barques.
Les jardins flottants.

Un temple en dur avec son stupa. Les pieux ont dû être très nombreux. Le Big B trône et protège son peuple. Je reconnais une réelle ferveur de ces gens qui ont peu et qui donnent pour leur foi.

En fin d’aprèm, les fischermans œuvrent. Ils lèvent leurs filets, un pied sur la barque et l’autre tendu qui enroule la pagaie, jusqu’au creux de l’épaule leur permettant de manœuvrer la barque. Un beau geste lent, sûr, maîtrisé, ce sont de vrais équilibristes. Nous sommes admiratifs. Les clichés sont nombreux. C’est simplement beau avec le coucher de soleil derrière les montagnes.

La réalité est que les filets sont vides. Le poisson devient rare. Le lac s’envase et a perdu un tiers de sa surface depuis 50 ans. Pollution aussi, avec les moteurs des bateaux et la modernité que ces gens veulent. Alors, les jours de pêches seraient-ils comptés ? Ces hommes ne vont pas faire semblants ,longtemps.
L’économie d’aujourd’hui est basée sur les touristes qui viennent voir ces pêcheurs uniques aux monde.

 
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Publié par le 5 décembre 2015 dans birmanie

 

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