26 11 15
Nous sommes à HPA-AN, chez les karens, au sud de la Birmanie, pour voir de nombreuses grottes. Notre guest house Le Golden Sky est repérable avec sa façade rouge et jaune. Cliquante et kitsch, je retiendrai la splendide terrasse, côté arrière donnant sur la vie agricole des rizières birmanes, avec le fleuve twanlwin, lent et sinueux et à l’horizon…des montagnes au sommet en forme de stalagmites. C’est d’une beauté reposante.
27 11 15
Le fils de l’hôtelière sera notre driveur (en pick up) pour la journée visites des grottes. Delphine et Lisa nous accompagnent. Nous visiterons 4 sites majeurs.
YATHE PYAN
KAW GOON
KYAU KALAT
SADDAN
L’entrée est toujours à une centaine de mètres du sol. Une grande faille dans la roche, qui se prolonge à l’intérieur suivant le passage l’eau. (l’esprit Padirac est là)
Si les parois sont l’œuvre de la nature, l’homme a scéllé ses croyances et son sacré en ajoutant son dieu de partout visible, posé sur des plates formes en béton pour le rendre aisé d’accès, même dans les boyaux reculées un peu dans la pénombre.
Cath s’y cogne la tête et moi je crains le dérapage, on est bien sur, pieds nus et avec des loupiotes.
Nous restons en retrait devant la ferveur et le dépôt des offrandes en fleurs et en billets de banques.
Nous sommes nombreux et seuls étrangers, alors ma Cath fait autant de photos des lieux qu’elle a de demandes de Birmans pour poser avec nous. On fait des heureux, semble-t-il ?
Aujourd’hui, c’est la fête de la fin des lumières, alors pas d’école, et on assiste à des défilés de gens heureux et bruyants pour bénir les offrandes destinés aux monastères. C’est coloré de tous les costumes de fêtes karens. On assiste (quelle chance, on a) a de nombreux défilés de danses avec
musiques de percussions.
LUMBINI garden. 11000 Bouddhas assis sur une stèle + une pagode et un temple. Le tout au pied d’une montagne sacré, le mont Zwe Ga Bin
Oui, oui, c’est du beau, mais nous saturons, ce soir….
Sur les chemins poussiéreux et cabossés du retour, notre driveur enfonce l’accélérateur, histoire de faire crier les filles à l’arrière. Il se contrefiche de mes recommandations. L’effet bétél est là.
Il nous lâché au milieu d’un embouteillage monstre, nous allons assister au lâcher de ballons de 5m de H et allumé avec une botte de foin. La foule est joyeuse et dansante, nous sommes filmés par la télé locale. La musique est techno-housse avec entre autres, une marseillaise revu aux paroles légères, bien sûr incompréhensible des locaux.
La coutume est que les commerçants offrent le souper chantant dans la rue. Notre hôtelière nous servira la bonne soupe avec son seyau (sceau) et sa louche.
Superbe journée.