Nous embarquons sur un vieux bateau à touristes. La dernière couche de peinture cache presque tout et les marches d’accès au pont supérieur ne sont pas toutes de la même hauteur. On se love dans la chaise longue locale en bambou. 8h pour 180km, çà à bien raidi nos os, ouille..
Ce grand fleuve salutaire pour les cultures est d’utilité de tous pour la cuisine et toutes les toilettes.
Les femmes remuent l’eau d’un revers de main avant de remplir le sceau.
J’aimerai que le diesel crasseux de notre barge soit moins polluant.
Le retrait du fleuve en saison sèche est très cultivé avec des bœufs. Nous verrons beaucoup de personnes à l’œuvre et à coté, leur simple masure de bambou et pandanus. C’est rudimentaire à faire réfléchir sur notre vie, aperçu de nombreuses pagodes.
Au loin, les pagodes dorées sont nombreuses, plus on se rapproche de l’arrivée.
Des madriers sont jetés sur la berge vaseuse et on débarque ainsi entourés de jeunes birmans criant de joies à notre descente. C’est chaleureux et sincère. L’accueil birman aux sourire rouge, chemise ouverte,longwy et tongues.