C’est le plus beau village traditionnel et pour y accéder, il faut entreprendre une éprouvante marche de 10 km.
Le chemin commence dans la plaine à 35°, puis çà monte, çà monte, toujours…
Dans la forêt équatoriale, la température baisse un peu et nous croisons les arbres d’Avatar
La beauté nous donne des forces.

A l’arrivée, sur un promontoire, on découvre le village ; 9 huttes coniques recouvertes de chaumes noires et disposées en cercle.
D’ici, on voit tout sans être vu des gens de la plaine.
L’implantation dans ce lieu reculé de tout était pour se protéger de l’envahisseur.
(On y voit une similitude avec le site du Mâchu Pichu du Pérou.)
Le chef du clan nous reçoit dans sa hutte, après avoir été prévenu par un gong, 10 minutes avant notre arrivée.
Thé et paroles de bienvenues (pas de photos, l’instant est solennel. Catherine doit ranger son matériel)
Nos yeux ne discernent pas tout dans cette habitation noircie par le temps et la fumée.
A l’extérieur, le chef acceptera la pose photo.
Au centre du village, le promontoire circulaire est le lieu sacré des sacrifices de buffles pour obtenir la grâce des dieux.
Ici, vit 3 générations;
Les petits enfants qui à l’âge de la scolarité, vont dans la plaine pour la semaine et retourne au village le WE
Les parents qui travaillent aux rizières (on pense qu’ils s’absentent pour la semaine)
Les anciens qui veulent garder leurs traditions. Ils ont acceptés l’eau et l’électricité, mais refusé le bétonnage du chemin d’accès.